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Le 29 Juin 2019 à Noisy le Sec, en région parisienne a eu lieu la 2ème édition du salon Je construis aux Îles Comores. L’idée est simple, selon les concepteurs du projet, le cabinet de conseil OOshawiri basé à Moroni, il s’agit d’organiser une rencontre entre les entrepreneurs du secteur du bâtiment et la diaspora comorienne qui souhaite réaliser un projet immobilier au pays.

Après une première édition fin 2017 autour du Cabinet d’architecture NM2A dirigé par Mme Nadia Moussa (Marraine de l’édition) 2019), Elek Pro (spécialiste en électricité, dirigé par Mr Kassim Mchangama) et Comores Sanitaire (spécialiste en plomberie et climatisation, dirigé par Mr Said Mahamoudou) les organisateurs ont voulu aller plus loin encore.

C’est ainsi que cette initiative très originale, a réussi à obtenir la participation, pour cette édition 2019, des sociétés : ESHF représentée par son directeur général Mr Elamine Said Hassane mais aussi l’agence immobilière I2A représentée par sa directrice Mme Aida Yahaia. Ces deux acteurs majeurs dans leur domaine respectif, la construction, la vente de matériaux de construction et la gestion immobilière (Location, achat, vente de terrain et de maison ou bureaux) ont fait le déplacement depuis Moroni pour le premier et depuis Dubaï pour l’autre pour rencontrer la diaspora et leur proposer leurs services.

4 autres entreprises œuvrant dans le fret aérien et maritime, Comores cargo, LFI, Riziki Trans service et GHL Africa ont pris part à ce salon dans le but de proposer des solutions de transport de marchandises pour la diaspora. Coté sponsor, on a pu noter le soutien de la Meck Moroni même si elle n’a pas eu le temps de dépêcher une délégation sur place.

Nul doute que les compétences existent aux Comores et dans la diaspora. Le salon JCAC 2019 a permis de mettre en lumière le savoir-faire de ces professionnels comoriens. Le public a pris conscience, comme l’a souligné Mr Elamine Said Hassane : « qu’il était temps de trouver les voies et les moyens d’aider à sécuriser les investissements de la diaspora, dans le domaine de la construction. »

C’est dans cet optique et dans un souci de rendre service à la diaspora comorienne qui représente, nous le savons tous, le premier bailleur du pays, qu’OOshawiri a créé ce salon.

Selon Mr Kadafi Djoumoi de Comores Sanitaire, qui a fait le déplacement depuis Moroni, le temps où on envoyait de l’argent à la famille ou à des pseudos « entrepreneurs » pour faire construire sa maison pour au final se retrouver dans des situations très critiques, est révolue. (Coûts exorbitants, détournements, défauts de construction …).

Si construire est souvent le projet d’une vie, il faut désormais le confier à de véritables spécialistes, qui ont l’expertise et qui surtout rassurent par leurs parcours et réalisations. Ces derniers doivent disposer de toutes les garanties et crédibilités nécessaires, un label de qualité en quelque sorte, pour pouvoir leur faire confiance.

Chacun à sa place, dans son domaine de compétence, en complémentarité avec les autres professionnels présents, et avec la présence, dans un futur proche, de partenaires bancaires, capables de répondre aux nombreuses questions relatives au financement, le cabinet OOshawiri a pris le pari de proposer une solution globale à la problématique « Je construis aux île Comores ».

A la fermeture du salon, des visiteurs s’y bousculaient encore, alors que certains appelaient pour prévenir de leur arrivée prochaine. Un couple s’est présenté en dernière minute pour obtenir des entretiens individuels et exposer son projet. Il a dû prendre rendez-vous pour voir les acteurs dans un autre cadre.

Pour tous les autres, rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine pour une 3ème édition.